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L’essor des maisons en bois

Publié par Nicolas Prado

octobre 30, 2021

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Et si vous pensiez au bois pour construire votre maison ? Ce matériau pâtit encore aujourd’hui d’une image assez méconnue, voire fausse à son endroit. Ce qui explique notamment la faible présence des maisons en bois en France. Alors qu’aux États-Unis, au Canada et dans les pays scandinaves, le bois représente l’essentiel des constructions, la France fait figure d’exception. Cette situation est néanmoins en train de changer.

 

Les maisons en bois : une tendance récente

Les maisons à ossature bois se développent de plus en plus sur le marché immobilier français. Sous l’impulsion de projets d’envergures, les constructions de ce type tendent à prendre une part croissante. Cette dernière reste néanmoins minoritaire, à la différence des pays nordiques où le bois constitue le principal mode de construction. Selon les chiffres, le nombre de maisons en bois a plus que doublé en France entre 2000 et 2010. À cela s’ajoute l’essor, récent, des maisons en kit, comme nous l’avions développé dans un précédent article.

 

Un matériau qui a du relief

Les maisons en bois se développent en raison des avantages singuliers offerts par ce matériau. Le bois présente ainsi des qualités d’isolation thermique reconnues, et offre aussi une forte résistance au feu. C’est aussi un matériau qui répond à la prise de conscience écologique. Dès sa fabrication, le bois ne nécessite pas d’énergie polluante car il n’est pratiquement pas transformé. Grâce à ses qualités, il constitue aussi un puissant moyen de stocker le carbone. Enfin, où ses avantages esthétiques et de confort, les maisons en bois bénéficient d’une plus grande rapidité en termes de construction.

 

Un prix encore cher

En dehors des maisons en kit, qui permettent d’avoir un logement à moindre coût, les maisons en bois coutent en règle générale 10 à 20% plus chères que les constructions classiques. Le bois des constructions françaises est, en effet, encore largement importé d’Allemagne, d’Autriche ou des pays scandinaves. Une dépendance à la matière première, qui rend vulnérable face à l’éventuelle hausse de ses prix.